dimanche 27 février 2011

Galerie militaire haut-marnaise (I) : le commandant Picot de Dampierre

Picot de Dampierre (Anne-Marie-André-Henry) (Dinteville 22 septembre 1836 – Bagneux 13 octobre 1870). C’est dans sa famille maternelle, au château de Dinteville (canton de Châteauvillain), qu’il voit le jour, fruit de l’union de Charles-Jacques-Pierre Picot, marquis de Dampierre, 57 ans, ancien Pair de France, « demeurant pour le moment au château de M. le vicomte de Sainte-Maure », et d’Alix de Sainte-Maure, 37 ans. Le nouveau-né descend du général Auguste-Marie-Henri Picot de Dampierre, tombé à Valenciennes en 1793. Son père a été aide de camp du général Dessolle, son oncle, Jacques, combattant de Marengo, est mort à Saint-Domingue en 1802 après avoir promu général de brigade provisoire. Grand chasseur, propriétaire de chevaux de course, ce conseiller général de l’Aube, veuf de la fille du comte de Rougé depuis deux ans, prend le commandement du 1er bataillon des mobiles de l’Aube, à l’âge de 34 ans. Lors du combat de Bagneux, devant l’hésitation de ses hommes qui voyaient le feu pour la première fois, il les entraîne au cri de « Allez, en avant, mes enfants ! » et tombe, mortellement blessé par une balle à l’abdomen. C’est le capitaine Casimir-Perrier, commandant sa 4e compagnie, et futur président de la République, qui emporte son corps (l’officier décède à l’ambulance des religieuses d’Arcueil). Le commandant Picot de Dampierre repose au cimetière de Bagneux, où un buste rappelle sa mémoire. Note : il ne paraît pas descendre de la famille de Dampierre qui a possédé la seigneurie de Saint-Dizier durant le Moyen-Age.

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