vendredi 30 avril 2010

Déportés haut-marnais (C)



Henri Ceradelli, de Montigny-le-Roi, mort à Buchenwald à 20 ans.


CABARTIER Auguste (Rachecourt-sur-Marne 9 octobre 1894 - juillet 1942). Veuf (son épouse est tuée en juin 1940 pendant l’exode), père de famille nombreuse, domicilié à Rachecourt où il est lamineur aux forges, il est arrêté le 22 juin 1941. Emprisonné à Chaumont, transféré le 27 juin à Compiègne, déporté le 6 juillet 1942 à destination d'Auschwitz, il meurt « de dysenterie durant son transfert dans ce camp ».

CACHEUR Alphonse (Wassy 10 mars 1915). Marié et père de famille, domicilié à Wassy, mouleur aux Ets Durenne, il est arrêté début 1943 sur le territoire du 3e Reich, déporté à Buchenwald le 12 mars 1943, transféré à Sachsenhausen (matricule 84 329). Libéré le 2 mai 1945 à Schwerin, il rentre à Wassy à la fin du mois.

CAIN Louise née Kahn (Saint-Dizier 13 avril 1883 – Auschwitz 18 avril 1944). Elle est déportée à Auschwitz le 13 avril 1944 (convoi 71).

CAMPION Léon (Paris 17 juin 1898 - Auschwitz 2 novembre 1942). Ancien combattant 14-18, marié et père de cinq enfants, domicilié à Chaumont où il exerce la profession de graveur, il est arrêté le 22 juin 1941. Emprisonné à Chaumont, interné à compter du 27 juin à Compiègne, il est déporté le 6 juillet 1942 à destination d'Auschwitz (matricule 45 329).

CANOVA Raymond (Bologne 3 juillet 1920). Interné à Compiègne, il est déporté le 12 mai à Buchenwald (matricule 45 597), où il est libéré le 11 avril 1945.

CARCHON Jean (Saint-Dizier 11 juillet 1927). Interné à Compiègne, il est déporté le 18 juin 1944 à Dachau (matricule 74 315). Rentré.

CARDOT Georges (Mussy-sur-Seine, Aube 24 février 1913). Domicilié à Andelot, chef de fabrication à la société Jacquemin, il est arrêté sur dénonciation à Andelot le 23 mars 1944. Emprisonné à Chaumont puis à Châlons, interné à Compiègne, il est déporté le 18 juin 1944 à destination de Dachau (matricule 72 355) et affecté au kommando d'Allach. Il est libéré fin avril 1945.

CARLE Roger (Puteaux, Seine 22 mars 1920 - 16 décembre 1944). Employé de commerce, résistant au sein de l'OCM, venu en mission à Chaumont, il est arrêté le 25 octobre 1943 au café de Brottes. Emprisonné à Chaumont, interné à Compiègne, il est déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald (matricule 40 929), puis à Dora (kommando d'Ebensee).

CARPENTIER René (Paris 20 avril 1901). Marié et père de famille, architecte domicilié à Bourbonne, résistant, il est arrêté sur dénonciation le 13 avril 1944. Emprisonné à Chaumont, interné à Compiègne, il est déporté le 18 juin 1944 à Dachau (matricule 72 358) et rentre à Bourbonne à la mi-mai 1945.

CARTERET Raymond (Dancevoir 8 juillet 1921). Domicilié à Dijon, il est arrêté sur le territoire du 3e Reich et déporté à Dachau (matricule 56 975), où il est libéré le 29 avril 1945.

CAZY Ferdinand (Tiercelet, Meurthe-et-Moselle 13 décembre 1903 - Bergen-Belsen 8 avril 1945). Membre du Front national, ce cheminot bragard, marié, est arrêté et condamné à un an de prison par la section spéciale de la Cour d'appel de Dijon, le 5 février 1944, pour « activités communistes ». Emprisonné à Châlons, interné à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald (matricule 45 491) et meurt à Bergen-Belsen.

CERADELLI Henri (Montigny-le-Roi 14 septembre 1924 - Buchenwald 15 mars 1945). Arrêté le 17 mai 1944 à Montigny pour activités de résistance, emprisonné à Langres, Chaumont et Châlons, interné à Compiègne, il est déporté le 18 juin 1944 à Dachau (matricule 72 410), puis transféré à Buchenwald.

CHAFFRAIX Maurice (Saint-Dizier 23 août 1912). Interné à Compiègne, il est déporté le 22 janvier 1944 à Buchenwald (matricule 48 512) et libéré de ce camp le 11 avril 1945.

CHAMBRE Edouard (Rambervillers, Vosges 23 avril 1892 - Dachau 18 février 1945). Ancien combattant 14-18, marié et père de sept enfants, domicilié à Saint-Dizier où il exerce la profession d'avocat, il est arrêté à son bureau le 19 mai 1944 par la Gestapo, interné à Compiègne et déporté à Dachau le 18 juin.

CHAMPAGNE Pierre (Laferté-sur-Aube 23 février 1899 – Neuengamme 17 novembre 1944). Maire de Laferté-sur-Aube, il est pris en otage à la suite de l’attaque du maquis du village (15 juin 1944). Emprisonné à Chaumont, interné à Compiègne, il est déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme (matricule 37 499).

CHANSON André (Saint-Broingt-le-Bois - Rastatt 24 novembre 1944). Membre du réseau Alliance, déporté le 16 décembre 1943, il est exécuté à Rastatt.

CHAPITRE Georges (Chaumont 28 octobre 1916 - Wilhelmshaven 5 janvier 1945). Commis de culture, il est arrêté le 24 août 1944 à Châteauvillain au moment du massacre et déporté le 29 de Belfort à Neuengamme (matricule 44 195).

CHARBONNELLE Pierre Né à Nully, domicilié à Toul où il est arrêté, il est interné à Gleiwitz. Libéré par les troupes soviétiques, il rentre en mai 1945.

CHARETTE de la CONTRIE (de) Jean (Nantes, Loire-Atlantique 13 avril 1906 - Wilhelmshaven 15 décembre 1944). Lieutenant de réserve, prisonnier en juin 1940, libéré, ce sous-directeur des Haras de Montier-en-Der est arrêté le 24 août 1944 par la Gestapo. Emprisonné à Langres, conduit à la gare de Chaumont le 27 août, il est déporté le 29 août 1944 de Belfort en direction de Neuengamme (matricule 43 949), où il est affecté au kommando de Wilhelmshaven. Il est frappé à mort par un de ses gardiens.

CHARLET Henri (Saint-Dizier 24 mars 1921 - Neuengamme 15 avril 1945). Marié et père de famille, domicilié à Saint-Dizier, employé à Meuse-et-Marne, il est dénoncé pour activités de résistance et arrêté le 27 juillet 1944 (avec son épouse, son beau-père et son beau-frère). Interrogé à la feldgendarmerie, emprisonné à Chaumont, puis à Langres, il est déporté le 29 août à Neuengamme (matricule 43 978) et affecté au kommando de Stocken.

CHASSAGNE Jean (Lyon, Rhône 22 juin 1914). Ingénieur agricole, il est arrêté à Chaumont le 23 août 1944 et déporté le 29 de Belfort à Neuengamme (matricule 43 966). Affecté aux kommandos de Wilhelmshaven et Horneburg, il est porté disparu.

CHATEL Max (Laneuville-à-Bayard 8 juin 1919). Aspirant de réserve au 28e régiment d’artillerie de Chaumont, fait prisonnier le 18 juin 1940 à Uzemain (Vosges), il s’évade à deux reprises de la Prusse-Orientale (juillet 1943 et août 1944). A chaque fois, il est repris, emprisonné par la Gestapo à Cologne, puis à partir du 5 novembre 1944 à Rheinbach, Bonn puis Cologne. Déporté à Buchenwald (matricule 65 554), atteint du typhus « exanthémique », il est libéré dans ce camp le 11 avril 1945 et rapatrié dix jours plus tard. Oncle paternel du ministre de l'Eudcation nationale Luc Chatel.

CHAUVOT Louis (Fontaine-Française, Côte-d'Or 17 août 1921 - Buchenwald 20 mai 1943). Ayant grandi à Dommarien où ses parents tiennent une écluse, ouvrier agricole, travailleur en Allemagne, il est arrêté et déporté à Buchenwald (matricule 15 506).

CHEPPE Roger (Malakoff, Seine 26 avril 1923). Réfractaire au STO, il est arrêté le 24 août 1944 à Châteauvillain, déporté le 29 de Belfort à Neuengamme (matricule 43 965) et affecté au kommando de Wilhemshaven d’où il rentre.

CHEVALIER Raymond. Garde des Eaux et forêts, domicilié à Saint-Blin, ce sergent au sein du groupe "Sirocco" est porté disparu le 8 septembre 1944, lors d'un accrochage à Prez-sous-Lafauche. Il est possible qu'il a suivi le destin de son compagnon d'infortune Hubert Mayer : déporté non rentré...

CHEVALME Fernand (Saint-Dizier 27 janvier 1922 - Mannheim 13 mai 1943). Célibataire, il est ouvrier à l'usine du Clos-Mortier à Saint-Dizier. Arrêté le 11 juillet 1941 pour avoir lancé des boulons en direction de soldats allemands, il est, avec onze camarades, interné à la prison du Val-Barizien à Chaumont et traduit le 12 août 1941 devant le Tribunal militaire allemand. Condamné à dix ans de travaux forcés et transféré à Bruchsal, près de Baden, il décède de maladie.

CHEVRY Pierre (Montier-en-Der 17 janvier 1894 - Gusen 17 août 1944). Ancien combattant 14-18, marié et père de famille, directeur d'usine à Paimboeuf, ce polytechnicien est arrêté fin juin 1943 (relâché peu après), puis à nouveau le 23 février 1944, à sa descente de train à Nantes. Emprisonné à la prison Lafayette, interné à Compiègne, il est déporté le 16 avril 1944 à Mauthausen (matricule 62 152). Affecté au kommando de Gusen, il meurt d'épuisement.

CHIOCARELLO Louis (Malo, Italie 18 mai 1921). Membre du Front national depuis 1943, responsable départemental du Front uni de la jeunesse (sous le pseudonyme « Fleury »), il est arrêté le 19 juin 1944 à Andelot où il loge à l’Hôtel des Voyageurs. Emprisonné à Langres puis à Châlons, interné à Compiègne, il est déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme (matricule 37 503). Rentré de déportation le 12 juin 1945, il retrouve Brainville-sur-Meuse.

CLASQUIN Paul (Nancy, Meurthe-et-Moselle 3 juin 1922). Garçon-boucher à l'Hôtel de la gare de Merrey, ce réfractaire au STO est arrêté le 14 mars 1944 à Merrey, déporté le 21 mai à Neuengamme, affecté aux kommandos de Fallersleben et de Wöbbelin, où il est porté disparu.

CLAUSSE René (Bologne 13 février 1924). Célibataire, électricien à la société des Pyroligneux à Bologne, requis au titre du STO, il part pour l'Allemagne (Hanau) le 20 février 1943. Arrêté le 15 novembre 1944 pour « refus de travail », envoyé au camp disciplinaire de Mayence, il est jugé et déporté à Dachau (matricule 144 940) le 15 décembre 1944. Libéré par les Américains le 29 avril 1945, il est rapatrié le 20 mai.

CLAVEL Pierre (Langres 15 septembre 1910). Fils de commerçants langrois, domicilié à Bar-sur-Aube où il s’est marié, responsable du BOA pour la région baralbine ("Barman"), il prépare le sabotage de la poudrière des Franchises à Langres. Arrêté à Bar-sur-Aube le 31 octobre 1943, interné à Compiègne, il est déporté le 22 janvier 1944 à Buchenwald (matricule 42 431) et libéré le 5 mai 1945 à Mauthausen.

CLEMENT Maurice (Chaumont 1er août 1905). Déporté à Mauthausen (matricule 138 212), il est libéré le 24 avril 1945.

CLERC Pierre (Chassigny 3 avril 1898 - Melk 17 février 1945). Sous-officier de gendarmerie à Longuyon (Meurhte-et-Moselle), déporté de Paris le 6 août 1944 à Natzweiler (matricule 22 201), il ne revient pas.

CLERE Robert (Bourbonne 21 mai 1887 – Sandbostel 18 mai 1945). Interné à Compiègne, il est déporté le 21 mai 1944 à Neuengamme.

COLIN Edouard (Chalindrey 1er octobre 1922). Arrêté sur le territoire du 3e Reich, il est déporté à Dachau (matricule 68 354), à Buchenwald, et est libéré le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen.

COLIN Fernand (Châteauvillain 20 mars 1925). « Malgré nous », déporté à Schirmeck le 3 novembre 1943, puis à Colmar, il est libéré le 24 décembre 1943.

COLLARD Georges (Sainte-Livière, 3 septembre 1922). Interné à Compiègne, il est déporté le 8 mai 1943 à Sachsenhausen (matricule 65 888), affecté au kommando Heinkel. Rentré.

COLLAS Adrien (Epizon 23 septembre 1888 - Auschwitz). Domicilié à Savonnières-en-Perthois (Meuse), il est déporté le 6 juillet 1942 (matricule 45 382) à Auschwitz, tout comme son fils Pierre (matricule 45 383), également domicilié à Savonnières (où il est né en 1914). Tous deux ne reviendront pas d’Auschwitz.

COLLIGNON Robert (Voillecomte 21 novembre 1902 - Auschwitz juillet 1942). Marié et père de trois enfants, domicilié à Eurville, où il gère le dépôt Shell, il est arrêté le 22 juin 1941 par les feldgendarmes. Emprisonné à Chaumont, interné à Compiègne (27 juin), il est déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz (matricule 45 386).

COLLIN Georges (Semoutiers 4 avril 1894 - Auschwitz 15 septembre 1942). Marié et père de famille, domicilié à Thonnance-lès-Joinville, ouvrier à Bussy, il est arrêté le 22 juin 1941. Emprisonné à Chaumont, interné à Compiègne, il est déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz (matricule 45 381).

COLLIN Marcel (Harréville-les-Chanteurs 24 septembre 1913). Interné à Compiègne, il est déporté le 16 avril 1944 à Mauthausen (matricule 62 181). Rentré. Tourneur dans la Loire, arrêté le 1er mars 1944.

COLLIN Marie, Emile (Joinville 26 juin 1906). Menuisier, arrêté le 8 septembre 1941 à Poissons pour « détention d’armes », il est déporté le 3 août 1942 vers une prison du Reich : Fribourg, Augsbourg, Kaisheim et Landsberg, d’où il est libéré le 27 avril 1945. Il décède à Lyon le 24 juin suivant.

COLLIN Paul (Marbéville 12 juin 1903). Interné à Compiègne, il est déporté le 8 mai 1943 à Sachsenhausen (matricule 66 335), puis à Buchenwald. Porté disparu.

COLTEY Jean (Auxon-lès-Vesoul, Haute-Saône 7 février 1906 - Auschwitz 18 septembre 1942). Domicilié à Langres, typographe, il est arrêté le 22 juin 1941, emprisonné à Chaumont, interné à Compiègne et déporté le 6 juillet 1942 (matricule 45 389).

CONTHIER Paulette (Laneuville - sic - 21 décembre 1924). Déportée à Ravensbrück (matricule 45 396), puis à Magdebourg, elle est libérée.

COQUARD Fernand (Clamecy, Nièvre 17 juillet 1914). Instituteur à Coupray, marié et père de trois enfants, il réside à Montribourg. Le 12 juin 1944, il est arrêté par l'occupant dans son village, emprisonné à Chaumont et embarqué le même jour en direction de Châlons. Interné à Compiègne, il est déporté le 15 juillet à Neuengamme (matricule 37 522). Libéré le 12 avril 1945, il rentre en Haute-Marne plus d'un mois plus tard.

CORGER Jean (Saint-Dizier 12 février 1922 - Buchenwald 11 avril 1945). Capturé le 27 mars 1944 dans les Alpes, interné à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald (matricule 51 103).

CORNE Robert (Chaumont 14 juin 1919). Il est déporté le 5 septembre 1944 de Belfort à Buchenwald (matricule 85 136), et libéré le 13 avril 1945 à Langenstein. Décédé en Suisse en 1998.

CORROY Alphonse (Liffol-le-Petit 8 janvier 1884). Interné à Compiègne, il est déporté le 25 janvier 1943 à Buchenwald (matricule 14 796) et libéré le 11 avril 1945.

CORSINI Idramero (Pistoia, Italie 24 novembre 1911). Arrêté à Vauxbons le 27 avril 1944 pour « détention d’armes », interné à Compiègne, il est déporté le 18 juin 1944 à Dachau (matricule 74 170). Libéré.

CORTHIER Henri (Montreaux - ? - 1er mai 1897 - Dachau 6 février 1945). Photographe à Bourbonne-les-Bains, il est arrêté le 5 avril 1944, interné à Compiègne, et déporté le 18 juin 1944 à Dachau (matricule 72 449).

COSSON Gabriel (Saint-Dizier 25 mars 1897 - Mauthausen 7 avril 1945). Il est déporté le 18 octobre 1943 de Paris à Neue Bremm (matricule 38 735).

COUSTEAU Maurice (Montesquieu, Tarn-et-Garonne 8 novembre 1923). Interné à Compiègne, ce résistant s'évade, le 5 juin 1944, dans la Marne, du train qui le conduit à Neuengamme. Recueilli à Couvrot puis à Trois-Fontaines-l'Abbaye, il suit un camarade d'évasion, le lieutenant Raymond Krugell, dont il devient l'adjoint au commandement des maquis Mauguet et Garnier (début juillet 1944). Arrêté le 20 juillet 1944 entre Giffaumont et Montier-en-Der, lors d'un contrôle de feldgendamerie, il est emprisonné à Chaumont puis vraisemblablement déporté le 29 août 1944 à Neuengamme, où il est porté disparu.

COUTURIER Henri (Chevillon 3 février 1894 - Neuengamme 4 avril 1945). Ancien combattant 14-18, marié et père de famille, domicilié à Magneux, ce maçon, membre de la résistance du secteur de Wassy, est arrêté le 6 août 1944 à son domicile après le sabotage d'une voie ferrée. Interrogé à Saint-Dizier, emprisonné à Chaumont et à Langres, il est déporté le 29 août 1944 de Belfort à Neuengamme.

CRESSOT Marcel (Varennes-sur-Amance 31 janvier 1896). Doyen de la Faculté de Nancy (spécialiste de la linguistique), interné à Compiègne, il est déporté le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (matricule 36 329) comme « personnalité otage », et libéré le 8 mai 1945 à Brezani. Mort dans une catastrophe ferroviaire à Vitry-le-François. Son fils unique tué dans la Résistance du Sud-Ouest.

CURTINOT André (Joinville 19 janvier 1897 - Nordhausen 26 février 1945). Agriculteur à la ferme de Bellevue (Joinville), arrêté sur dénonciation, il est déporté de Paris en 1943 au Sonderlager Hinzert.

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